jeudi 28 septembre 2017

mercredi 20 novembre 2013

Menaces sur la liberté de la presse

Un pas de plus a été franchi. Le président du Conseil général du Jura assume publiquement les pressions et le chantage qu'il a exercé sur un organe de presse, "Voix du Jura", pour obtenir le retrait d'une enquête sur l'élaboration de la prochaine carte cantonale du Jura.

éditorial de "Voix du Jura" du 14 novembre 2013

Cette attitude n'a pas manqué de faire réagir en particulier le site "Arrêt sur images" dirigé par le journaliste Daniel Schneidermann :


Mais aussi la blogosphère régionale :

mardi 10 septembre 2013

Menaces et violence

Christophe Perny a toujours usé de méthodes qui étaient souvent à la limite de la correction. On se souvient des menaces contre un journaliste, contre certains de ses amis socialistes puis, entre les deux tours des élections cantonales de 2011, de l'esclandre qu'il a provoqué au sein de la rédaction du journal "Le Progrès" à Lons-le-Saunier.
Certains pensaient que l'exercice du pouvoir le calmerait. Il n'en est rien, c'est même de pire en pire comme le prouve ci-dessous deux épisodes récents qui n'honorent pas le "premier des Jurassiens".
Jusqu'où ira-t-il dans ce registre ? 

 Le Progrès, 7 juillet 2013

Le Progrès, 5 septembre 2013

dimanche 25 mars 2012

"Il est inutile de compter sur notre amnésie" (Mélenchon)

En matière de loyauté, Christophe Perny est un expert, fondé à donner des leçons ! Alors que Jean-Luc Mélenchon effectue une percée dans les sondages le plaçant à plus de 13%, voilà ce qu'il écrit, fort opportunément, sur facebook le 19 mars 2012 :


Reprenons l'histoire depuis le début entre MM. Perny et Mélenchon :

Tout a commencé dans la préfecture du Jura. M. Perny est en effet formé à la politique par Roger Touvet, responsable départemental du PS pendant les années 90 et représentant local du courant de M. Mélenchon.

On retrouve donc Christophe Perny parmi les proches de celui qui est à l'époque le leader de la "Gauche socialiste" :
Voix du Jura, 17 octobre 2002

Fidèle à son caractère cabotin, Christophe Perny joue les copains. Touchant ! Toujours l'émotion pour faire de la politique :



 Mais la rupture est brutale, imprévue et ... intéressée. Elle intervient avant le congrès du PS en 2008 :

Le Progrès, 16 septembre 2008

Enfin, alors que Christophe Perny rejoint des positions plus centristes, son challenger jurassien, Patrick Viverge, se rapproche de Jean-Luc Mélenchon et reçoit son soutien et sa visite le jeudi 24 mars 2011, en même temps que celle d'Arnaud Montebourg, envers lequel M. Perny développe un complexe d'infériorité.


Qui voit-on tenter de s'incruster à une rencontre où il n'est pas invité et alors qu'il fait tout pour éliminer le sortant Viverge ? Christophe Perny bien sûr. 

A cette occasion, Jean-Pierre Tenoux raconte dans l'Est républicain du 25 mars 2011 la scène suivante :

" "Bonjour, Jean-Luc!" dit Christophe Perny à Mélenchon avec lequel il a milité autrefois dans le Jura. "Je n'appelle par leur prénom que mes amis!" lui balance l'autre. Le président des conseillers généraux PS s'en éloigne. "Mélenchon, c'est un malotru ! Il a des méthodes de gougnafier !", proteste-t-il. "On s'en reparlera, après la présidentielle, quand il aura fait ses 5%"."

Encore une occasion perdue de se taire !

Ci-dessous la vidéo où Jean-Luc Mélenchon parle à l'absent Perny...sans le nommer !


Jean-Luc Mélanchon "FRONT DE GAUCHE" soutien... par Yacalfer

mercredi 25 janvier 2012

Perny et le MODEM

Voici une information sans doute anodine pour beaucoup :

Le Progrès, 23 janvier 2012

"Dans le Jura, la campagne de Bayrou sera relayée par : Jean-Christophe Poinas, Gérard Mauborgne et Nadia Gavard."

Cette même Nadia Gavard est conseillère municipale à Lons-le-Saunier (élue sur la liste de Jacques Pélissard), elle fut 6ème sur la liste MODEM dirigée par Jacques Lançon (par ailleurs adjoint au maire de Lons) dans le Jura lors des dernières élections régionales en 2010. Elle fut aussi la suppléante de Robert Choulot à l'élection cantonale de Lons-Nord en mars 2011.


Notons que le retrait "implicite" du maire centre-droit de Montmorot pour le candidat PS favorisa l'élection du jeune Marc-Henri Duvernet, poulain local de Christophe Perny, au poste de conseiller général.

La boucle sera presque bouclée quand on saura que l'élue MODEM Nadia Gavard a été recrutée par le Président du Conseil Général du Jura, Christophe Perny, au poste de "conseiller politique en charge des affaires locales (sur la mandat de conseiller général de Lons Sud du président) et du logement".

Le Progrès, 30 mai 2011

"Presque" bouclée car il faut ici rappeler la justification qu'avait apportée Christophe Perny, au dernier congrès du Parti socialiste en 2008, pour passer de soutien de Jean-Luc Mélenchon à Bertrand Delanoé : "Bertrand Delanoé incarne les valeurs historiques du Parti socialiste en étant clairement à gauche - il refuse toute alliance avec le Modem."

La Voix du Jura, 17 septembre 2008

Alors, la bonne direction aujourd'hui, c'est le MODEM ?

vendredi 20 janvier 2012

M. Perny a un problème avec les CHIFFRES

De passage à une émission de France 3 Franche-Comté le samedi 14 janvier dernier, Christophe Perny a défendu son projet concernant l'aéroport de Dole-Tavaux. Sans dossier, avec l'aplomb qu'on lui connait, il incrimine le journaliste de donner de mauvais chiffres. Après vérifications, c'est plutôt M. Perny qui a un problème avec les chiffres et le problème ne semble pas récent...

4 Millions par an ?

Voici la source du journaliste, c'est la page 8 du Juramag publié en décembre 2011 :


14 Millions sur 10 ans ?

Ensuite, le journaliste s'appuie sur un article publié sur le site d'un conseiller général socialiste du Jura qui avance le chiffre de 14 M d'euros d'investissements du Conseil général sur 10 ans.

Et voici la source du journaliste : Blog de Marc-Henri Duvernet

jeudi 29 septembre 2011

Un soutien à toutes les DISSIDENCES qui font perdre le PS

Son expérience de dissidence à l'élection municipale de Lons-le-Saunier en 1995 ne lui a pas suffi. En cette année 2011, le président de Conseil Général du Jura a soutenu deux fois des dissidents socialistes, pour deux échecs "hénaurmes".

Le premier, ce fut aux élections cantonales de mars 2011 quand il soutint l'initiative personnelle et dissidente d'un militant socialiste de Dole, Jérôme Coutrot, qui n'obtint pas le soutien des instances départementales du PS mais celui de tous les élus dolois qui rêvaient de faire chuter l'ex-socialiste Patrick Viverge...et de Christophe Perny qui entendait ainsi évincer du Conseil Général son rival de gauche.


Au final, Patrick Viverge arrive en tête au 1er tour, avant d'être réélu avec 58% des suffrages au second, quand le candidat socialiste dissident est à la 4ème place, derrière les candidats de l'UMP et du Front national ! Belle réussite pour Christophe Perny qui passa ses mois de février et mars à ne faire campagne que pour lui !

Bis repetita en ce mois de septembre. Refusant d’appliquer un accord national entre le PS et Europe-Ecologie-Les Verts, Christophe Perny présente deux candidats socialistes aux deux tours de scrutin des sénatoriales alors qu'un siège sur les deux était réservé à la candidate écologiste. Les instances nationales du PS rappellent bien dans la presse locale l'accord quelques jours avant le scrutin, rien ne fait changer d'avis le faiseur de défaites. Finalement, Denis Vuillermoz, candidat socialiste le mieux placé pour être élu rate l'élection de 14 voix au deuxième tour de scrutin. Grâce à Christophe Perny, les deux sortants UMP sont réélus.

lundi 19 septembre 2011

Un OPPORTUNISTE

Il choisit finalement de soutenir François Hollande à la primaire socialiste...trois semaines avant le premier tour !!

"Nous avons deux très bons candidats mais je considère François Hollande comme le mieux armé. C’est pour cela que je lui ai apporté mon soutien même si Martine Aubry a également toutes les qualités pour prétendre à la présidence."
Le Progrès, 18 septembre 2011


Le doigt mouillé levé vers les sondages, comme lors du dernier congrès socialiste où il soutint Bertrand Delanoé qui se voyait déjà diriger le PS, Christophe Perny veut suivre le "futur" vainqueur...

Il était pourtant très proche de Martine Aubry (ci-dessous lors des dernières cantonales, en mars 2011)

Et il était aux côtés d'Arnaud Montebourg à le tribune de Frangy-en-Bresse (voir ci-dessous).

jeudi 25 août 2011

Un CABOTIN

En juillet, il dénigre publiquement la venue d'Arnaud Montebourg à Saint-Claude dans "son" département du Jura (voir article du 25 juillet ci-dessous), mais en août il s'affiche au premier rang à Frangy-en-Bresse, à la fête de la rose qui sert de rampe de lancement à la candidature du même Arnaud Montebourg à la primaire socialiste...et passant même pour un rallié à sa candidature...alors qu'il se dit ici et là qu'il soutiendra François Hollande. On appelle cela un cabotin, pour rester courtois !

Mais un cabotin qui ne s'assume pas jusqu'au bout et quitte précipitamment la tribune à la fin du discours d'Arnaud Montebourg. Du plus bel effet...


Fin du discours d'Arnaud Montebourg à Frangy en... par straparole

vendredi 20 mai 2011

Un MACHISTE suite à l'affaire DSK

« Les USA et leur pseudo-transparence ne seront jamais une référence pour moi. On ne peut pas se calquer là-dessus. Les hommes ont le droit d’aimer les femmes et les femmes d’aimer les hommes. Ma première réaction, ça a été de me dire : quelle catastrophe pour lui et les siens, que ce soit vrai ou pas ! » (Le Progrès, 19 mai 2011)

Un commentaire qui n'a pas manqué de faire réagir dans la blogosphère jurassienne :
- Quoi de neuf dans le Jura lui donne un carton rouge
- Le dindon enchainé les qualifie d'indignes

Rappelons que le procureur de New-York a parlé de "relation sexuelle précipitée" et qu'il écrit dans son rapport d'abandon des poursuites que "quoi qu'il se soit passé entre l'accusé et la plaignante, les événements s'étaient déroulés approximativement entre sept et neuf minutes". De l'amour sans doute...

dimanche 20 mars 2011

Jurassic Park socialiste. Cantonales pas banales à Lons-le-Saulnier

Comme le signalait à juste titre Jérôme Leroy, on ne peut pas dire que les élections cantonales, dont le premier tour a lieu ce dimanche, passionnent les foules. Pourtant dans l’ombre, l’importance de ce scrutin n’a pas échappé à ceux qui souhaitent conserver des présidences de conseils généraux mais aussi en conquérir d’autres. C’est particulièrement le cas au Parti Socialiste qui, comme au bon vieux temps de la SFIO, est redevenu le parti le plus puissant localement ce qui contraste avec son audience sur le plan national. Ainsi, il ne serait pas complètement inimaginable qu’en six petits mois, le PS fasse basculer le Sénat à gauche, à la faveur des scores de ces cantonales, sans pour autant gagner la présidentielle dans la foulée. Remember 2002.

Les grands et petits féodaux socialistes dénoncent – à juste titre, d’ailleurs – les promesses non tenues de l’Etat en matière de compensation de dotation de fonctionnement, qui ne sont pas pour rien dans la situation financière de bon nombre de départements, à tel point que certains d’entre eux votent des budgets en déséquilibre ou en appeler au Conseil d’Etat. Ils ne renonceraient sous aucun prétexte à ces fromages qui leur permettent de disposer de voitures et chauffeurs, de cabinets élargis ou de cellules de communication à leur gloire.

Certaines mauvaises langues – notamment au secrétariat national du PS – n’ont pas manqué de rapporter à Martine Aubry que des indélicatesses pouvaient être constatées dans les Bouches-du-Rhône. Clientélisme et intimidations, d’après un fameux rapport qui n’est pas demeuré confidentiel, ne feraient pas très joli-joli dans le paysage provençal. Certes, de Jacques Médecin à Gaston Defferre, en passant par Georges Frêche et Maurice Arreckx, le climat méditerranéen n’a pas fait pousser beaucoup de gestionnaires à la scandinave. Mais la géographie n’est pas la seule en cause.

Ainsi, déplaçons-nous quelques centaines de kilomètres au nord du Vieux-Port, dans un département au climat plus rigoureux mais où coulent vin jaune et fondue au comté et dont le moindre mérite n’est pas d’avoir vu naître l’un des deux auteurs de ces lignes. Le Jura, puisque c’est de lui qu’il s’agit, apparaît à juste titre comme un département calme à tel point que l’ami Basile de Koch afin d’imager l’ennui que suscitait notre époque, n’hésitait pas à parler de « Lons-le-Saunier temporel.»

Pourtant, au sein de la fédé socialiste jurassienne, on a parfois l’impression, à la lecture de la presse locale d’assister à un mauvais remake de Dallas. Le JR Ewing socialiste s’appelle Christophe Perny. En 1988, il était déjà membre du PS. Mais quelques années plus tard, il claquait la porte pour rejoindre Bernard Tapie dont il devait admirer certainement, gouaille, sens des affaires et caractère sanguin. L’aventure politique de l’ex-président de l’OM ayant tourné court – pour faire dans la litote -, notre Perny finit pas revenir au Parti socialiste en 2002 par la fenêtre Mélenchon. Le futur patron du parti de gauche est alors toujours euro-fédéraliste, comme l’était Tapie, et il possède le même langage populo, donc pourquoi pas ? Mais alors que pendant le second mandat de Chirac Perny participe à toute l’aventure mélenchoniste à gauche du PS, on le retrouve à Reims portant les mandats jurassiens de… Bertrand Delanoë. Et là, voyez-vous, la cohérence politique ne saute pas aux yeux des militants jurassiens. Par ailleurs, la fidélité au terroir n’est non plus sa caractéristique principale : il saute de canton à canton pour tenter de se faire élire.

Pour toutes ces raisons, Christophe Perny a longtemps été le vilain petit canard de la couvée socialiste jurassienne. Mais à l’instar de son (ancien ?) modèle Tapie, le bonhomme croit en lui et ne recule devant rien pour arriver. Ainsi finit-il par devenir chef de l’une des oppositions au Conseil général. Pourquoi « une des oppositions » ? Parce qu’il a largement contribué à la faire exploser en deux morceaux. Rappelons qu’en mars 2008, droite et gauche comptent 17 sièges chacune au Conseil général et que la première ne doit la présidence qu’au fait qu’elle compte dans ses rangs le doyen d’âge, Jean Raquin, qui accepte de se dévouer.

Ainsi, après avoir réussi à pousser bon nombre de camarades hors du Parti socialiste (1) voire de la politique tout court (2), la violence politique (3) dont fait montre Christophe Perny lui permet d’être aujourd’hui en pôle position pour s’asseoir dans le fauteuil de Président du Conseil général si la gauche emporte la majorité à la fin du mois.

Rien n’est moins sûr, pourtant. Perny n’est guère partageur et il aime achever ses adversaires politiques surtout s’ils l’ont gêné à l’intérieur du parti. Ainsi a-t-il décidé de mettre un candidat PS dans les pattes de Patrick Viverge, conseiller général sortant du canton Dole Nord-Est, lequel a préféré quitter le PS récemment, écoeuré par tant de coups bas. L’ambition de Christophe Perny pourrait donc être contrariée par ses rancoeurs passées. Ce qui n’augure rien de bon au cas où, malgré tout, il prendrait la présidence. A bon droit, beaucoup de militants socialistes et de connaisseurs des méandres du PS se demandent si cette installation à l’Hôtel du département ne ferait pas de lui un « petit Guérini en puissance ».

Reste à savoir pourquoi, à l’instar du patron du Conseil général des Bouches-du-Rhône, il est soutenu avec autant d’ardeur par la direction du PS et notamment par son secrétaire aux élections Christophe Borgel. « Parce qu’il fait leader, et pas les autres… », explique ce dernier. Beaucoup de solférinologues diplômés de l’option « connaissance des élus locaux, mais vraiment locaux », s’interrogent sur la nécessité pour la direction de soutenir de tels candidats à la réputation disons difficile, alors que la gauche va sans doute progresser dans le pays d’ici 15 jours. Mais le ménage n’a jamais été la spécialité des socialistes. Surtout quand au delà des cantonales, se profile LA primaire. Il faudra compter alors tous les soutiens pour espérer pousser une candidature ou une autre jusqu’à la présidentielle. Autant dire qu’il convient de ne se fâcher avec personne. Même dans le Jura.

(1) Patrick Viverge. On y revient dans un instant
(2) Un jeune espoir socialiste, Benjamin Gaillard, trop tendre pour ce milieu impitoyable, surtout face à de tels fauves politiques, sera notamment victime d’une cabale orchestrée par Perny. Premier fédéral, il sera débarqué, humilié et licencié avant que la Justice finisse par lui donner raison, condamnant le Parti à 7500 euros de dommages et intérêts
(3) Qui s’accompagne parfois de menaces de violences physiques à l’encontre d’un journaliste ici, où de militants là

Muriel Gremillet et David Desgouilles, le 18 mars 2011

jeudi 22 avril 2010

Un "entrepreneur" aux échecs successifs

Voici deux extraits du registre du commerce et des sociétés avec deux cessations de paiement et une radiation en raison d'une non-présentation des comptes pour l'une des deux sociétés.


mercredi 21 avril 2010

DIFFAMATION contre le Président du Conseil Général


Le Progrès, 30 mars 2010

Pour un résultat nul puisque le tribunal administratif a débouté le groupe de gauche...sans que celui-ci ne fasse appel dans les deux mois comme s'y engageait Christophe Perny.

Le Progrès, 24 mars 2011

MENACES contre des socialistes

Edgar Faure, un bloggeur jurassien manifestement bien informé, rapporte la scène suivante :

"A l’occasion du dernier congrès socialiste (c’est toujours en hiver, comme les films noirs…), Christophe avait déjà usé de la menace contre certains de ses petits camarades. Certains avaient eu en effet la mauvaise idée de révéler qu’il aurait voté deux fois au scrutin interne afin de favoriser Delanoé, son nouveau champion (les nouveaux convertis sont toujours les plus fanatiques, n’est-ce pas ?). L’un a reçu sur son téléphone l’invite suivante : « Il faut vite réagir, vite faire passer le message (que je n’ai pas voté deux fois, ndlr) parce que sinon ça se passera très très très mal et là je ne te parle pas de politique. » Un autre a eu droit à : « Je te donne la journée pour dire que tu as affabulé, si tu ne le fais pas, si tu me croises, évite moi ... »."

MENACES contre un journaliste

http://ledindonenchaine.hautetfort.com/archive/2009/07/15/d5e159b531b23466c73fea0f18aad1ee.html

Un parcours politique…sinusoïdal : Bernard Tapie (1994)

Adhérent du PS à partir de 1988, il le quitte en juillet 1994 pour suivre le panache populiste de l’homme d’affaires Bernard Tapie qui surfe sur son bon score des européennes du 12 juin 1994 : 12% contre 14.5% pour Rocard et le PS.

Le Progrès, 22 juillet 1994

Un parcours politique…sinusoïdal : Jean-Luc Mélenchon (2002)

Il rejoint l'ex lédonien Jean-Luc Mélenchon en revenant au PS à la fin des années 1990. Un long compagnonnage s'en suit qui dure une dizaine d'années. Bref, il passe du centre-gauche radicale...à la gauche du PS !
La Voix du Jura, 17 octobre 2002

Citations :
  • « Au sein du PS, il y a plusieurs lignes : la nôtre et celle de Strauss-Kahn et Fabius qui proposent une ligne libérale »
  • « On est prêt à discuter avec tout le monde, même avec Besancenot »

Un parcours politique…sinusoïdal : Bertrand Delanoé (2008)

La Voix du Jura, 17 septembre 2008

Le Progrès, 16 septembre 2008

Citation : concernant Jean-Luc Mélenchon « Je l’ai prévenu il y a déjà plusieurs mois, avant les élections cantonales (Il s’est bien gardé d’en informer ses camarades de la motion Mélenchon du Jura qui l’ont investi pour les municipales et les cantonales, ce qui n’aurait pas nécessairement été le cas s’il avait été plus loyal, ndlr), car c’est le fruit d’une longue réflexion de ma part. Je l’avais auparavant alerté sur la nécessité – y compris pour lui – d’évoluer et de changer de stratégie. S’il l’avait fait, je l’aurais fait avec lui. »

Un DIVISEUR : aux élections municipales de Lons en 1995

Face à Jacques Pélissard, la tâche de la gauche n'était déjà pas facile en 1995. Mais avec deux listes de gauche face à lui, c'était impossible. Et qui est le diviseur : Christophe Perny qui monte une liste contre la liste d'union de la gauche, sans le soutien de son parti "Radical". Cafouillage dans la remise des professions de foi, polémique dans la presse avec la tête de liste de gauche. Tout y passe. Le tout pour constituer un groupe au Conseil municipal...où il est le seul représentant !


Le Progrès, 4 juin 1995

Citations :
  • « Ils (ses colistiers) ne se retrouvaient pas dans les schémas proposés ailleurs où l’on s’est partagé les places sur les listes en fonction de la force politique des partis en présence. »
  • Sa propre liste s’est constituée « avec des gens qui ressentaient l’autre liste de gauche comme une liste d’hommes d’appareils. Ces militants, déçus de ne pouvoir agir, nous ont rejoint. »

Le Progrès, 5 juin 1995

Citation : « La fédération du Jura de « Radical » prend position contre la présentation par Christophe Perny de la liste. (…) Elle ne peut entériner une telle initiative »


Le Progrès, 8 juin 1995

Citations :
  • « Les bras chargés de près de 600 documents, il s’est présenté en mairie, mais semble-t-il, une poignée de secondes trop tard. »
  • Christophe Perny : « Dans cette élection (…) tout a dû être fait dans la précipitation. »

Voix du Jura, 15 juin 1995

Citations :
  • Roger Touvet : « La confusion et la division voulue et organisée par la liste dite « Radical » qui, a défaut de proposer une démarche constructive, s’est délibérément placée en soutien objectif du maire RPR avec pour intention première de briser l’élan engagé par l’Union de la gauche. »
  • Christophe Perny : « La démarche d’appareil de la liste PS-PC, sous la conduite de Roger Touvet, ayant une nouvelle fois montré ses limites. »

Voix du Jura, 22 juin 1995

Citation : « Christophe Perny fera cavalier seul dans la minorité en constituant un groupe à lui seul. »

Un DIVISEUR : à son entrée au Conseil Général en 2008

Arrivé au Conseil général en mars 2008, il conteste à Patrick Viverge, pourtant élu depuis 4 ans, la présidence du groupe immédiatement alors qu’il n’a aucune expérience. Il lui savonne alors la planche pendant un an. Etant incapable de porter un projet ou la moindre idée, il se replie sur les petites manœuvres internes qui lui rendent la vie impossible. Rapporteur du budget dans le cadre de la « cogestion » (il était totalement pour à l’époque !), il ne fait que lire le rapport des services lors du vote du budget…et il ne participe pas au vote du budget qu’il vient de rapporter ! Par lassitude, Patrick Viverge quitte en mars 2009 ce groupe où Christophe Perny a semé, en seulement un an, la division, l’immobilisme et le syndrome de l’opposition systématique.

Mars 2008 : 1 groupe de toute la gauche. Février 2011 : 3 groupes de gauche !

Le non-respect du vote interne : Constitution européenne (2004-2005)

Les militants socialistes du Jura ont voté pour le OUI au TCE (à 2 voix de majorité) : 50.37%. Le résultat national va dans le même sens en ce 1er décembre 2004 (58% pour le OUI). Mais Christophe Perny refuse le vote interne et fait campagne pour le NON. Il est bien sûr libre de faire cette campagne mais la moindre des choses aurait été de démissionner du PS en respect du vote interne !
Le Progrès, 4 mai 2005 (Oui c'est bien Christophe Perny, au milieu, en blanc !)

Le non-respect des règles internes : conflit avec Christiane Ayats (2005-2006)

Entrée au Conseil municipal de Lons en janvier 2005 par la démission d’Yves Colmou, Christophe Perny revendique, en vertu d’un principe inventé par lui et pour lui, de reprendre toutes les responsabilités du sortant. Il est bien connu que le successeur d’un maire démissionnaire et le conseiller municipal qui le remplace !! En vertu de ce principe, il dénie à Christiane Ayats le droit d’être candidate au poste de conseiller communautaire du bassin lédonien, alors qu'elle était depuis 2001 la suppléante d'Yves Colmou à ce poste.

La division dans le groupe aurait du amener la section à trancher le litige. Fort de sa minorité connue dans ce cadre, Christophe Perny passe en force en s’appuyant sur le secrétaire de section, qui n’applique pas les statuts, et le « groupe » socialiste au Conseil municipal où il a une glorieuse majorité 2 voix dont la sienne contre celle de Christiane Ayats ! Candidat en conseil municipal contre celle-ci, il est battu. D’où le communiqué de presse qu’il signe le lendemain avec le secrétaire de section de Lons : « la section socialiste prend acte de la décision de Christiane Ayats de s’exclure par cet acte du PS » (22 février 2005)

Réponse de la commission fédérale des conflits le 27 juin 2006 : la commission « regrette que Christiane Ayats ait été déclarée exclue du PS par le secrétaire de section (…) celui-ci a outrepassé ses droits et aurait du consulter la section (…) Christiane Ayats est toujours membre du groupe socialiste au conseil municipal de Lons »

La justice interne rend sont verdict un an après les faits. Mme Ayats avait raison mais tout le monde ou presque a suivi l’affabulateur Perny !

Le Progrès, 23 février 2005

Communiqué de presse PS Lons, 22 février 2005

Voix du Jura, 14 avril 2005

Citation : « Nous ne devons pas nous unir qu’au moment des élections. »


Décision de la commission des conflits, 27 juin 2006

Un piètre candidat aux élections cantonales : à Moirans-en-Montagne en 1998

Christophe Perny n’est pas candidat par bravoure ni parce que personne ne veut y aller. C’est une candidature de rachat que lui a proposée la fédération socialiste. C’est une condition à sa réintégration ce qui est un peu moins glorieux ! Comme le résultat d’ailleurs puisque la gauche rassemblée par Perny à Moirans est devancée par la droite…et le FN !

Un piètre candidat aux élections cantonales : 2 échecs à Lons-Nord (1992-2004)

Moins de 15% au premier tour en 1992 (41% au second), 34% au premier tour en 2004, en pleine vague rose, pour échouer à 49% au second tour.

Deux candidatures, 2 échecs !

Un piètre candidat aux élections cantonales : une toute petite victoire à Lons-sud en 2008

capture d'écran, site "Edgar Faure 2009"

Je ne saurais que conseiller à ceux qui ne le connaissent pas encore le site « Edgar Faure 2009 ». Ce cher Edgar croque à merveille le grand Christophe :
http://edgarfaure2009.hautetfort.com/archive/2009/04/08/l-effet-perny.html
http://edgarfaure2009.hautetfort.com/archive/2009/04/08/l-effet-perny-2.html
http://edgarfaure2009.hautetfort.com/archive/2009/05/21/la-grenouille-et-la-girouette.html
http://edgarfaure2009.hautetfort.com/archive/2009/09/10/touchez-pas-au-perny.html

Et il parle comme Sarkozy !

Le Progrès, 4 octobre 2007

Le Progrès, 7 juin 2008