jeudi 22 avril 2010

Un "entrepreneur" aux échecs successifs

Voici deux extraits du registre du commerce et des sociétés avec deux cessations de paiement et une radiation en raison d'une non-présentation des comptes pour l'une des deux sociétés.


mercredi 21 avril 2010

DIFFAMATION contre le Président du Conseil Général


Le Progrès, 30 mars 2010

Pour un résultat nul puisque le tribunal administratif a débouté le groupe de gauche...sans que celui-ci ne fasse appel dans les deux mois comme s'y engageait Christophe Perny.

Le Progrès, 24 mars 2011

MENACES contre des socialistes

Edgar Faure, un bloggeur jurassien manifestement bien informé, rapporte la scène suivante :

"A l’occasion du dernier congrès socialiste (c’est toujours en hiver, comme les films noirs…), Christophe avait déjà usé de la menace contre certains de ses petits camarades. Certains avaient eu en effet la mauvaise idée de révéler qu’il aurait voté deux fois au scrutin interne afin de favoriser Delanoé, son nouveau champion (les nouveaux convertis sont toujours les plus fanatiques, n’est-ce pas ?). L’un a reçu sur son téléphone l’invite suivante : « Il faut vite réagir, vite faire passer le message (que je n’ai pas voté deux fois, ndlr) parce que sinon ça se passera très très très mal et là je ne te parle pas de politique. » Un autre a eu droit à : « Je te donne la journée pour dire que tu as affabulé, si tu ne le fais pas, si tu me croises, évite moi ... »."

MENACES contre un journaliste

http://ledindonenchaine.hautetfort.com/archive/2009/07/15/d5e159b531b23466c73fea0f18aad1ee.html

Un parcours politique…sinusoïdal : Bernard Tapie (1994)

Adhérent du PS à partir de 1988, il le quitte en juillet 1994 pour suivre le panache populiste de l’homme d’affaires Bernard Tapie qui surfe sur son bon score des européennes du 12 juin 1994 : 12% contre 14.5% pour Rocard et le PS.

Le Progrès, 22 juillet 1994

Un parcours politique…sinusoïdal : Jean-Luc Mélenchon (2002)

Il rejoint l'ex lédonien Jean-Luc Mélenchon en revenant au PS à la fin des années 1990. Un long compagnonnage s'en suit qui dure une dizaine d'années. Bref, il passe du centre-gauche radicale...à la gauche du PS !
La Voix du Jura, 17 octobre 2002

Citations :
  • « Au sein du PS, il y a plusieurs lignes : la nôtre et celle de Strauss-Kahn et Fabius qui proposent une ligne libérale »
  • « On est prêt à discuter avec tout le monde, même avec Besancenot »

Un parcours politique…sinusoïdal : Bertrand Delanoé (2008)

La Voix du Jura, 17 septembre 2008

Le Progrès, 16 septembre 2008

Citation : concernant Jean-Luc Mélenchon « Je l’ai prévenu il y a déjà plusieurs mois, avant les élections cantonales (Il s’est bien gardé d’en informer ses camarades de la motion Mélenchon du Jura qui l’ont investi pour les municipales et les cantonales, ce qui n’aurait pas nécessairement été le cas s’il avait été plus loyal, ndlr), car c’est le fruit d’une longue réflexion de ma part. Je l’avais auparavant alerté sur la nécessité – y compris pour lui – d’évoluer et de changer de stratégie. S’il l’avait fait, je l’aurais fait avec lui. »

Un DIVISEUR : aux élections municipales de Lons en 1995

Face à Jacques Pélissard, la tâche de la gauche n'était déjà pas facile en 1995. Mais avec deux listes de gauche face à lui, c'était impossible. Et qui est le diviseur : Christophe Perny qui monte une liste contre la liste d'union de la gauche, sans le soutien de son parti "Radical". Cafouillage dans la remise des professions de foi, polémique dans la presse avec la tête de liste de gauche. Tout y passe. Le tout pour constituer un groupe au Conseil municipal...où il est le seul représentant !


Le Progrès, 4 juin 1995

Citations :
  • « Ils (ses colistiers) ne se retrouvaient pas dans les schémas proposés ailleurs où l’on s’est partagé les places sur les listes en fonction de la force politique des partis en présence. »
  • Sa propre liste s’est constituée « avec des gens qui ressentaient l’autre liste de gauche comme une liste d’hommes d’appareils. Ces militants, déçus de ne pouvoir agir, nous ont rejoint. »

Le Progrès, 5 juin 1995

Citation : « La fédération du Jura de « Radical » prend position contre la présentation par Christophe Perny de la liste. (…) Elle ne peut entériner une telle initiative »


Le Progrès, 8 juin 1995

Citations :
  • « Les bras chargés de près de 600 documents, il s’est présenté en mairie, mais semble-t-il, une poignée de secondes trop tard. »
  • Christophe Perny : « Dans cette élection (…) tout a dû être fait dans la précipitation. »

Voix du Jura, 15 juin 1995

Citations :
  • Roger Touvet : « La confusion et la division voulue et organisée par la liste dite « Radical » qui, a défaut de proposer une démarche constructive, s’est délibérément placée en soutien objectif du maire RPR avec pour intention première de briser l’élan engagé par l’Union de la gauche. »
  • Christophe Perny : « La démarche d’appareil de la liste PS-PC, sous la conduite de Roger Touvet, ayant une nouvelle fois montré ses limites. »

Voix du Jura, 22 juin 1995

Citation : « Christophe Perny fera cavalier seul dans la minorité en constituant un groupe à lui seul. »

Un DIVISEUR : à son entrée au Conseil Général en 2008

Arrivé au Conseil général en mars 2008, il conteste à Patrick Viverge, pourtant élu depuis 4 ans, la présidence du groupe immédiatement alors qu’il n’a aucune expérience. Il lui savonne alors la planche pendant un an. Etant incapable de porter un projet ou la moindre idée, il se replie sur les petites manœuvres internes qui lui rendent la vie impossible. Rapporteur du budget dans le cadre de la « cogestion » (il était totalement pour à l’époque !), il ne fait que lire le rapport des services lors du vote du budget…et il ne participe pas au vote du budget qu’il vient de rapporter ! Par lassitude, Patrick Viverge quitte en mars 2009 ce groupe où Christophe Perny a semé, en seulement un an, la division, l’immobilisme et le syndrome de l’opposition systématique.

Mars 2008 : 1 groupe de toute la gauche. Février 2011 : 3 groupes de gauche !

Le non-respect du vote interne : Constitution européenne (2004-2005)

Les militants socialistes du Jura ont voté pour le OUI au TCE (à 2 voix de majorité) : 50.37%. Le résultat national va dans le même sens en ce 1er décembre 2004 (58% pour le OUI). Mais Christophe Perny refuse le vote interne et fait campagne pour le NON. Il est bien sûr libre de faire cette campagne mais la moindre des choses aurait été de démissionner du PS en respect du vote interne !
Le Progrès, 4 mai 2005 (Oui c'est bien Christophe Perny, au milieu, en blanc !)

Le non-respect des règles internes : conflit avec Christiane Ayats (2005-2006)

Entrée au Conseil municipal de Lons en janvier 2005 par la démission d’Yves Colmou, Christophe Perny revendique, en vertu d’un principe inventé par lui et pour lui, de reprendre toutes les responsabilités du sortant. Il est bien connu que le successeur d’un maire démissionnaire et le conseiller municipal qui le remplace !! En vertu de ce principe, il dénie à Christiane Ayats le droit d’être candidate au poste de conseiller communautaire du bassin lédonien, alors qu'elle était depuis 2001 la suppléante d'Yves Colmou à ce poste.

La division dans le groupe aurait du amener la section à trancher le litige. Fort de sa minorité connue dans ce cadre, Christophe Perny passe en force en s’appuyant sur le secrétaire de section, qui n’applique pas les statuts, et le « groupe » socialiste au Conseil municipal où il a une glorieuse majorité 2 voix dont la sienne contre celle de Christiane Ayats ! Candidat en conseil municipal contre celle-ci, il est battu. D’où le communiqué de presse qu’il signe le lendemain avec le secrétaire de section de Lons : « la section socialiste prend acte de la décision de Christiane Ayats de s’exclure par cet acte du PS » (22 février 2005)

Réponse de la commission fédérale des conflits le 27 juin 2006 : la commission « regrette que Christiane Ayats ait été déclarée exclue du PS par le secrétaire de section (…) celui-ci a outrepassé ses droits et aurait du consulter la section (…) Christiane Ayats est toujours membre du groupe socialiste au conseil municipal de Lons »

La justice interne rend sont verdict un an après les faits. Mme Ayats avait raison mais tout le monde ou presque a suivi l’affabulateur Perny !

Le Progrès, 23 février 2005

Communiqué de presse PS Lons, 22 février 2005

Voix du Jura, 14 avril 2005

Citation : « Nous ne devons pas nous unir qu’au moment des élections. »


Décision de la commission des conflits, 27 juin 2006

Un piètre candidat aux élections cantonales : à Moirans-en-Montagne en 1998

Christophe Perny n’est pas candidat par bravoure ni parce que personne ne veut y aller. C’est une candidature de rachat que lui a proposée la fédération socialiste. C’est une condition à sa réintégration ce qui est un peu moins glorieux ! Comme le résultat d’ailleurs puisque la gauche rassemblée par Perny à Moirans est devancée par la droite…et le FN !

Un piètre candidat aux élections cantonales : 2 échecs à Lons-Nord (1992-2004)

Moins de 15% au premier tour en 1992 (41% au second), 34% au premier tour en 2004, en pleine vague rose, pour échouer à 49% au second tour.

Deux candidatures, 2 échecs !

Un piètre candidat aux élections cantonales : une toute petite victoire à Lons-sud en 2008

capture d'écran, site "Edgar Faure 2009"

Je ne saurais que conseiller à ceux qui ne le connaissent pas encore le site « Edgar Faure 2009 ». Ce cher Edgar croque à merveille le grand Christophe :
http://edgarfaure2009.hautetfort.com/archive/2009/04/08/l-effet-perny.html
http://edgarfaure2009.hautetfort.com/archive/2009/04/08/l-effet-perny-2.html
http://edgarfaure2009.hautetfort.com/archive/2009/05/21/la-grenouille-et-la-girouette.html
http://edgarfaure2009.hautetfort.com/archive/2009/09/10/touchez-pas-au-perny.html

Et il parle comme Sarkozy !

Le Progrès, 4 octobre 2007

Le Progrès, 7 juin 2008